I] Définitions
Durée. Etymologie. lat. durare, durcir.
Sens courant. portion ou partie finie du temps. Ex. la durée d’une expérience.
Sens bergsonien. caractère ou qualité de nos états psychiques, se fondant les uns dans les autres, sans se juxtaposer (s’oppose ici au temps mathématique).
Essence. Etymologie. lat. essentia, essence, nature d’une chose, de esse, être ; terme crée pourtraduire le mot grec ousia, essence, substance, être.
Par opposition à existence. ce qu’est une chose, sa nature, indépendamment du fait d’être ou par opposition à lui.
Exister: ce terme n’a pas de définition propre, mais on peut lui donner deux lignes directrices: d’une part, c’est avoir une présence dans le monde, soit sensible, soit intelligible (ex. cet homme existe), d’autre part, d’unpoint de vue existentialiste et phénoménologique, c’est surgir ou «se jeter» dans le monde.
Existence. Etymologie. lat. existentia, existence, de existere, sortir de, s’élever de.
Sens philosophique. le fait de se trouver là concrètement. Surgissement de l’Homme dans le monde (par opposition à l’essence).
Existentialisme. Philosophie centrée sur l’existence (au sens de « surgissement dans lemonde ») et faisant de l’existence concrète le noyau de sa réflexion.
Le temps. Etymologie. lat. tempus, division de la durée, moment, instant, temps.
Sens général philosophique. milieu homogène et indéfini, dans lequel se déroulent les évènements. Il est analogue à l’espace.
Mort: du latin mors, la mort. Au sens courant, c’est la fin de la vie, la cessation physique de la vie. Au sensclinique, c’est la fin des fonctions du cerveau, définie par un électro-encéphalogramme plat. Au sens philosophique, c’est selon Platon le terme d’une vie terrestre et l’accès à un monde idéal, c’est selon Heidegger, la forme même de la vie humaine, considérée dans sa finitude.
Pour-soi. adjectif. se dit de la manière d’exister de l’être conscient, se représentant lui-même. chez Sartre, se dit dela manière d’exister de l’être conscient ne coïncidant pas avec lui-même.
Nom. 1) par opposition à l’être en soi, caractère de l’être qui a conscience de son existence ;
2) existentialisme. chez Sartre, tout particulièrement, manière d’être de l’existant humain, secrétant du néant et ne pouvant coïncider avec lui-même.
Temporalité. Caractère de ce qui est temporel, c’est-à-dire donné ouexpérimenté dans le temps.
Sens phénoménologique. mode d’être du pour-soi se saisissant comme fuite en avant de lui-même et comme néantisation.
Vivre: du latin vivere, vivre, être vivant. Cela signifie, d’une part, être en vie: actualiser les potentialités de la vie. C’est aussi, d’autre part, posséder les moyens matériels permettant de pourvoir à ses besoins
II] Pensées de philosophes surl’existence et le temps
Saint Augustin. Il se penche sur les paradoxes du temps en se demandant ce qu’est le temps donc en s’interrogeant sur son essence ; il rencontre la difficulté d’analyser et de saisir le temps parce qu’à chaque fois qu’il essaie de le faire, il se rend compte qu’il ne saisit pas le temps lui-même :
« Mais d’où vient, par où passe, où va le temps, lorsqu’on le mesure. D’oùvient-il sinon de l’avenir. Par où passe-t-il sinon par le présent.
Où va-t-il sinon par le passé. De ce qui n’est pas encore, à travers ce qui est sans étendue, il court vers ce qui n’est plus. » Les Confessions.
Il répondra :
« Le temps n’est rien d’autre qu’une distension. Mais une distension de quoi, je ne sais au juste, probablement de l’âme elle-même. »
Toute mesure du temps suppose unespatialisation de la durée. Saint Augustin s’en rend compte parce que « pour mesurer le temps, je ne parviens à saisir que des espaces de temps. » Il est impossible à mesurer.
Ce qu’il y a de réel dans l’avenir, c’est qu’il sera présent et ce qu’il y a de réel dans le passé, c’est qu’il a été présent.
Aristote. « Le temps est nombre du mouvement selon l’antérieur-postérieur, et est continu, car.
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Le temps existe-t-il. « Qu’est-ce donc que le temps . demande Saint Augustin. « si personne ne me le demande, je le sais. Si quelqu’un pose la question et que je veuille l’expliquer, je ne sais plus. » En effet, intuitivement, on sait ce qu’est le temps car on vit dans le temps pourtant de manière discursive, lorsqu’il s’agit d’analyser ces paroles ou de les commenter on en est incapable. De plus, on constate un paradoxe. le.
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L’existence et le temps Sujet 1. Le temps n’est-il qu’une limite à l’existence humaine. Temps mathématique. milieu dans lequel se déroulent les événement de façon successive et continue. On peut mesurer le temps (sablier, montre…) il y a spatialisation du temps (espace parcouru par un mobile ex aiguilles tour du cadran). Il s’agit d’un temps homogène (toujours le.
6361 Mots | 26 Pages
Est-il possible de nier l’existence du temps . Le temps est un milieu indéfini, où les évenements se déroulent. Il comprend 3 dimensions, le passé, où les évenements se sont déjà déroulés, le présent, ce qu’on vis en ce moment et le futur, ce qu’il nous reste encore à vivre de facon incertaines. Saint Augustin l’a dis le passé n’est plus, l’avenir n’est pas encore, le présent n’est que passage. Est il possible de nier l’existence du.
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– Pensées de philosophes sur l’existence et le temps Saint Augustin. Il se penche sur les paradoxes du temps en se demandant ce qu’est le temps donc en s’interrogeant sur son essence ; il rencontre la difficulté d’analyser et de saisir le temps parce qu’à chaque fois qu’il essaie de le faire, il se rend compte qu’il ne saisit pas le temps lui-même. « Mais d’où vient, par où passe, où va le.
633 Mots | 3 Pages
Est-il possible de nier l’existence du temps . Le terme «nier» ne signifi pas un arrêt (ce qui suppose une fin) mais le refus d’une certaine réalité. Par exemple on peut refuser le système dans lequel nous vivons tout en continuant à y vivre. L’existence c’est quelque chose doté d’une certaine réalité. Le temps lui correspond à se qui se passe, cela suppose un mouvement par exemple le passage de la nuit au jour, et inversement.
1046 Mots | 5 Pages
Est-il possible de nier l’existence du temps . Le temps est partout. Il nous entoure. Nous sommes soumis aux effets du temps tous les jours. quand on se regarde dans un miroir, les rides, les cheveux gris ne sont que des faibles rappels quant à notre condition humaine et mortelle. Notre « temps » est ainsi compté. Serait-il alors possible de nier l’existence d’une telle force, d’une telle puissance qui.
2006 Mots | 9 Pages
possible de nier l’existence du temps . Baudelaire, dans « L’Ennemi », se dit. « O, douleur. O douleur. Le temps mange la vie. ». Si les poètes font du temps un thème récurent, c’est que tous les Hommes sont souciés par le temps qui passe. Tellement que nous nous demandons parfois, après tout, qu’est-ce que le temps . Ne pourrions nous pas le nier. Nous tenterons en premier lieu de définir le.
1456 Mots | 6 Pages
possible de nier l’existence du temps ; nous pouvons décider que le temps n’existe pas comme nous pouvons décider que l’eau ne mouille pas. Mais cela va-t-il pour autant empêcher l’eau de mouiller le sable de la plage. Ou empêcher le temps de filer quand même. Nier ne signifie pas arrêter mais simplement réfuter un fait. Ne serait-ce donc pas un simple refus de voir la réalité en face. Un déni. L’existence par.
1070 Mots | 5 Pages