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Mots de transition dans une dissertation writing

Mots de transition dans une dissertation writing si cela est possible

1. Analyser le sujet

Évidemment, il est nécessaire de lire la totalité du sujet. Si plusieurs sujets vous sont proposés, lisez-les tous attentivement et choisissez celui qui vous semble le plus « facile ». c’est certainement le sujet que vous avez le plus préparé.

Le travail préliminaire

  • Étalez devant vous plusieurs feuilles de brouillon, numérotez-les et n’écrivez qu’au recto.
  • Relisez souvent le sujet, ne le quittez pas des yeux. ainsi, vous ne glisserez pas vers le hors-sujet.
  • Examinez attentivement les mots du sujet. repérez ce qui constitue souvent le sujet de dissertation :
    • la présentation d’une opinion ;
    • la question posée ;
    • les consignes.
  • Après cette lecture attentive, soulignez les mots qui vous semblent essentiels, et commentez-les sur votre brouillon.

Problématiser

Il s’agit de reformuler avec vos propres mots la question qui vous est posée. Il convient, lors de la problématisation du sujet, de se demander constamment si vos propos sont en relation directe avec le sujet de dissertation.

Rechercher des idées

Notez de manière ordonnée les idées qui vous viennent à l’esprit au fur et à mesure. ainsi, vous ne les oublierez pas.

Faire un plan

Selon le sujet de dissertation qui vous est proposé, un certain type de plan va s’imposer. il peut s’agir du plan dialectique. du plan analytique ou du plan thématique .
Faire un plan en trois parties montre une aptitude à penser de manière logique et équilibrée. Cela dit, il n’est pas obligatoire de faire un plan en trois parties. vous pouvez très bien vous contenter de deux parties (par exemple dans le cadre d’un sujet de dissertation comparatif) ou proposer quatre parties…

  • Le plan dialectique (ou critique)
    C’est le fameux plan « thèse, antithèse et synthèse ». Il est couramment utilisé lorsque l’opinion exprimée dans le sujet de dissertation est discutable et qu’il est possible d’envisager l’opinion inverse.
  • Le plan analytique
    Il s’agit d’analyser un problème qui mérite une réflexion approfondie. Bien souvent, on décrit la situation, on en analyse les causes et on envisage les conséquences. Il existe une variante du plan analytique qui consiste à faire un plan « explication / illustration / commentaire ». ce type de plan peut par exemple être utilisé lorsque le sujet de dissertation est une citation qu’il faut commenter.
  • Le plan thématique
    C’est le plan qu’on utilise couramment dans le cadre de questions générales, celles qui exigent une réflexion progressive.
    → À noter qu’il est possible de combiner plusieurs types de plans à l’intérieur de chaque partie de la dissertation.

Mots de transition dans une dissertation writing organise sa dissertation

2. Argumenter

L’analyse du sujet de la dissertation permet de dégager deux ou trois thèses qui constituent les parties de votre développement.
Chaque argument est l’objet d’un paragraphe. Le paragraphe doit présenter une explication de l’argument, des exemples précis et une phrase conclusive.
Afin d’emporter l’adhésion du lecteur, il est judicieux de hiérarchiser vos arguments. en effet, ceux-ci n’ont sans doute pas la même valeur et il est conseillé de présenter l’argument le moins important d’abord et de présenter les autres ensuite.
Il est impératif de ne pas juxtaposer vos paragraphes. ils doivent s’enchaîner les uns aux autres grâce à des liens logiques et à des phrases conclusives qui annoncent les paragraphes qui suivent.

3. L’introduction et la conclusion, les transitions

  • Elle permet de poser le sujet. Il s’agit d’exposer clairement le problème.
  • L’entrée en matière peut, par exemple, rappeler un contexte littéraire. Il s’agit de faire preuve d’un peu d’originalité et d’éviter des entrées en matière du type. « De tous le temps, les hommes se sont intéressés à… ».
  • Poser le problème : c’est une étape essentielle car la problématique régit toute la dissertation. Il s’agit de formuler le problème que pose le sujet et d’exprimer toutes les questions issues de l’analyse du sujet.
  • Annoncer le plan : l’introduction de la dissertation doit aussi annoncer le plan. Il est déconseillé d’annoncer le plan de la manière suivante. « Dans une première partie, nous… puis, dans une deuxième partie, nous verrons que… ». Il est préférable d’annoncer le plan de manière fluide en ordonnant et en reformulant les questions que pose le sujet.
  • La conclusion, quant à elle, fait le bilan des conclusions partielles, et prend position sur la question posée.
  • Il ne faut pas négliger la conclusion. elle permet non seulement de laisser une bonne impression au correcteur, mais aussi (et surtout) de clore le débat en répondant aux problèmes posés dans l’introduction.
  • Il est nécessaire de reprendre les conclusions partielles de votre devoir. il s’agit de récapituler l’essentiel de votre devoir.
  • Il est conseillé de procéder, si cela est possible, à un élargissement du sujet. en situant le sujet de la dissertation dans une perspective plus vaste, vous montrerez que, même si vous avez apporté des réponses à votre sujet, vous n’avez pas tout résolu. Il s’agit en fait de prolonger votre réflexion adroitement, sans avoir recours à la pédanterie. Il est déconseillé de terminer la dissertation par une question, par une citation qui n’a rien à voir avec le sujet, par des propos banals, etc.
  • Chaque partie de la dissertation doit se terminer par une conclusion partielle et par l’annonce de la thèse suivante.
Présentation de la dissertation
  • Il faut sauter une ligne entre l’introduction et le développement de votre devoir, ainsi qu’entre les différentes parties qui le composent. On saute une ligne également entre le développement et la conclusion.
  • On marque un alinéa entre les paragraphes, avec un blanc initial (la première ligne de vos paragraphes est ainsi en retrait par rapport aux autres lignes).
  • Les citations sont mises entre guillemets, les titres des œuvres sont soulignés (en italiques dans les documents dactylographiés).

Testez vos connaissances !

Avez-vous bien compris cette fiche de méthode ?

Qu’est-ce qu’une « transition » dans le cadre d’une dissertation ?

Une « transition » correspond à quelques phrases qui vont constituer un lien entre deux parties au sein du devoir.

Pour une dissertation en deux parties, il faudra donc faire une transition entre la première et la deuxième partie.

Pour une dissertation composée en trois parties, il faudra faire une transition entre la première et la deuxième partie puis une autre transition entre la deuxième et la troisième partie.

Visuellement, la transition est donc un tout petit paragraphe qui apparaît entre les blocs des parties développées de la dissertation. On saute deux lignes avant et deux lignes après. (Autre possibilité. on peut coller la transition au bas de la partie précédente.).

Dans la transition, il s’agit de faire un rapide bilan de ce qui vient d’être vu mais aussi d’annoncer ce qui va être étudié, toujours selon un raisonnement structuré et logique. D’ailleurs, cette transition vous permet de vérifier si votre plan est défendable et donc cohérent.

Comment faire. Que mettre dedans ?

Nous vous conseillons de faire des transitions en 3 étapes.

– la première étape répète l’axe principal de la partie que vous venez d’achever. C’est une sorte de « brique-du-passé » qui rappelle la partie précédente,

– la deuxième étape fait un lien logique et cohérent entre l’axe principal de la partie qu’on vient d’achever et l’axe principal de la partie qu’on va développer juste après. C’est une sorte de « ciment-entre-briques » qui explique pourquoi on peut mettre une brique sur l’autre.

– la troisième étape annonce clairement l’axe principal de la partie qui va ensuite être traitée. C’est une sorte de « brique-de-l’avenir » qui présente la partie qui suit la transition.

Remarque. si cela est possible, rédigez ainsi 3 phrases les unes à la suite des autres, séparées par des points. Chaque phrase correspondra alors à une étape. Si les notions sont un peu complexes, rédigez plus de phrases. En tout cas, la transition doit faire entre 3 et 5 phrases (pas moins, pas plus !).

Voyons deux exemples.

Exemple A. transition pour une dissertation en deux parties

L’élève A a le sujet de dissertation suivant.

Le recours à la fiction (fable, conte philosophique, portrait satirique, roman-fable, etc) permet-il vraiment de dénoncer efficacement les défauts des hommes ?

L’élève A organise sa dissertation en 2 parties.

I/ La fiction permet de dénoncer efficacement les défauts des hommes.

II/ Ce recours à la fiction a ses limites, surtout en comparaison avec l’argumentation directe.

Pour sa transition, il va suivre 3 étapes.

1/ il rappelle ce qu’il a vu en I/

2/ il fait le lien entre I/ et II/ c’est-à-dire qu’il indique que ce I/ n’est pas vrai dans tous les cas.

3/ il annonce qu’il va maintenant passer aux limites du recours à la fiction.

Après avoir sauté 2 lignes et fait un alinéa de 3 carreaux, l’élève A écrit donc la transition suivante.

Nous avons ainsi montré que le recours à la fiction permettait de dénoncer les défauts des hommes. Toutefois ce moyen n’est pas efficace dans toutes les situations. Étudions désormais les limites de ce recours à la fiction, en particulier lorsqu’on le compare à une utilisation de la réalité, dans le cadre de l’argumentation directe.

Exemple B. transitions pour une dissertation en trois parties

L’élève B a le sujet de dissertation suivant.

Dans quelle mesure la mise en scène d’une œuvre théâtrale constitue-t-elle une interprétation de cette pièce ?

L’élève A organise sa dissertation en 3 parties.

I/ La mise en scène d’une œuvre théâtrale constitue une interprétation.

II/ Celle-ci s’effectue plus ou moins en rupture avec l’interprétation proposée par l’auteur.

III/ Au-delà du travail de la mise en scène, les spectateurs participent à l’interprétation d’une pièce.

Pour sa transition entre le I/ et le II/, l’élève va suivre 3 étapes.

1/ il rappelle ce qu’il a vu en I/

2/ il fait le lien entre I/ et II/ c’est-à-dire qu’il va rappeler que l’interprétation du metteur en scène passe par un texte. la pièce de théâtre de l’auteur.

3/ il annonce qu’il va maintenant passer à l’interprétation proposée par l’auteur.

Après avoir sauté 2 lignes et fait un alinéa de 3 carreaux, l’élève B écrit donc la transition suivante.

Nous venons d’étudier en quoi la mise en scène d’une oeuvre théâtrale, par les choix de scénographie, d’accessoires, de lumière et de son, constituait une interprétation de l’oeuvre représentée. Cependant ce travail du metteur en scène s’appuie sur un texte. Voyons donc comment l’interprétation du metteur en scène se confronte à celle proposée par le dramaturge.

L’élève va ensuite développer toute sa deuxième partie (= son II/ du plan).

Pour sa transition entre le II/ et le III/, l’élève vade nouveau suivre 3 étapes.

1/ il rappelle ce qu’il a vu en II/

2/ il fait le lien entre II/ et III/ c’est-à-dire qu’il va dire qu e le théâtre est tripartite, réunissant trois personnalités. le metteur en scène, l’auteur mais aussi le spectateur.

3/ il annonce qu’il va maintenant aborder le rôle du spectateur dans l’interprétation d’une pièce.

Après avoir sauté 2 lignes après sa 2ème partie et fait un alinéa de 3 carreaux, l’élève B écrit donc la transition suivante.

Ainsi, la représentation théâtrale offre un équilibre ou au contraire un déséquilibre entre l’interprétation du metteur en scène et celle que propose l’auteur. Pourtant une représentation ne saurait exister sans public. Intéressons-nous désormais à l’interprétation que fait le spectateur d’une pièce, selon son époque, sa sensibilité et son éducation.


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