L’ascenseur social est-il en panne ?
Activit�s p�dagogiques � partir de l’enqu�te FQP de 2003
Joseph Hadjian. professeur de SES au Lyc�e Louis Armand de Chamb�ry
Le 22 septembre 2006 Retour
Je me propose dans cet article de fournir, dans un esprit d’�changes p�dagogiques, un mat�riel pr�t � l�emploi. exercices et documents issus de l’enqu�te FQP 2003 (Encadr� 2) pouvant illustrer le cours sur la mobilit� sociale (1. Pr�sentation des activit�s et 2. Activit�s).
La troisi�me partie pose quelques jalons en vue d’une synth�se. quelle est l’�volution de la mobilit� sociale en France. Peut-on parler d’accroissement de la mobilit� observ�e depuis une cinquantaine d’ann�es. Les r�sultats de 2003 marquent-ils un renversement de tendance. L’affirmation – si souvent reprise depuis plus de 10 ans par les hommes politiques, les journalistes et les chercheurs � selon laquelle l’ascenseur social est en panne est-elle v�rifi�e. Quelle est la part de la mobilit� due � la transformation socioprofessionnelle ; quelle est la part de l’�galisation des chances.
Les annexes visent, notamment, � montrer que tout en respectant le programme, il faut avoir conscience que l’enseignement retarde n�cessairement sur la recherche et que les notions de mobilit� structurelle/nette ne suffisent pas n�cessairement � analyser la mobilit� (voir en particulier annexes 2, 3).
Ce mat�riel peut servir en TD en Terminale (par exemple un TD informatique) ou illustrer, en cours proprement dit, les notions et les savoir-faire du programme (Encadr� 1). Mon parti pris est le suivant. avant de chercher les causes de l’ampleur ou de la faiblesse de la mobilit�, de l’importance ou de la faiblesse de la mobilit� non structurelle, il faut d’abord mettre au clair ce qu’il s’agit d’expliquer, donner la question avant la r�ponse �
Initier les �l�ves � une d�marche scientifique ne peut se limiter � juxtaposer des th�ories, � pr�senter des r�sultats d’analyses statistiques de plus en plus complexes (et donc impossibles � reproduire). Je me propose de montrer, qu’� l’aide de calculs simples, il est possible � pour l’�l�ve – de confronter des hypoth�ses (par exemple. la mobilit� en France est essentiellement structurelle) et des donn�es de l’observation