Home » Dissertations » L action publique dissertation proposal

L action publique dissertation proposal

L action publique dissertation proposal privées des individus qui

SUJET. DANS QUELLE MESURE L’INTERVENTION DE L’ETAT PEUT-ELLE ETRE FAVORABLE A UNE CROISSANCE DURABLE DE L’ACTIVITE ECONOMIQUE ?

I ) UNE INTERVENTION INUTILE ET INEFFICACE .

A ) UNE INTERVENTION INUTILE

D’après les libéraux. l’intervention de l’Etat dans l’économie ne sert à rien car l’économie de marché est structurellement en équilibre. SAY démontre à partir de sa loi des débouchés qu’il n’existe aucun déséquilibre durable général. l’offre crée sa propre demande .
En effet. quand une entreprise produit. elle verse des revenus ( sous forme de salaires. profits. rentes ) d’un montant égal à sa production. Ces revenus vont servir intégralement à l’achat de biens. soit de consommation. soit d’équipement par le biais de l’épargne. Car toute l’épargne est réinvestie. parce que les individus ne thésaurisent pas. ils ne veulent pas garder de l’épargne sous forme liquide. car. d’après SAY. la monnaie n’est qu’un voile et n’a aucun rôle hormis celui de faciliter les échanges .
Un déséquilibre durable général ne peut donc exister. l’ensemble des produits ne peut donc connaître. en même temps. de mévente. En revanche. il peut exister un déséquilibre partiel temporaire. sur un marché particulier. l’offre est. par exemple. supérieur à la demande. J.S.MILL. par sa loi de l’offre et de la demande. démontre que la flexibilité des prix ( la capacité des prix à varier) permet de revenir à l’équilibre. En effet. si l’offre est supérieure à la demande. le prix diminue. l’offre diminue. la demande augmente. ce qui permet le retour à l’équilibre .

L action publique dissertation proposal augmenter les

L’économie de marché est donc structurellement en équilibre. une intervention de l’Etat n’a donc aucun intérêt. Pire. cela peut générer des effets pervers empêchant la reprise de la croissance .

B ) UNE INTERVENTION NEFASTE

Par son intervention tant structurelle que conjoncturelle. l’intervention de l’Etat empêche la reprise de l’activité économique. c’est ce que montre la période des années 70 .

1° ) LA POLITIQUE CONJONCTURELLE .

Depuis la fin de la seconde guerre mondiale. ces politiques sont d’inspiration keynésiennes .

a- la politique monétaire ;

Elle consiste à accroître la quantité de monnaie en circulation. Or. selon FRIEDMAN. cette politique est certes positive à court terme. car elle modifie les anticipations des individus ; ils se croient plus riches. consomment donc plus. ce qui engendre une augmentation de la production .
Mais. à moyen terme. ils se rendent compte que cette augmentation des revenus a seulement été nominale et monétaire. leur pouvoir d’achat n’a pas augmenté. car l’augmentation des revenus a été corrélée avec l’augmentation des prix. Comme leur pouvoir d’achat est constant sur le long terme. ils reviennent à leur plan de consommation initial. la production revient alors à son niveau antérieur .
FRIEDMAN reprend donc la théorie quantitative de la monnaie d’I.FISCHER pour expliquer la forte inflation des années 70. l’augmentation de la masse monétaire n’a aucune influence sur la production.

L action publique dissertation proposal ont pas été

elle n’a d’effets que sur l’augmentation des prix. car la sphère réelle et monétaire sont déconnectées .
Or. l’inflation peut empêcher la croissance économique en ayant des effets pervers. tant au niveau interne qu’au niveau international .
Au niveau interne. l’inflation gêne le comportement rationnel des individus. car tous les prix augmentent en même temps. En effet. le prix joue le rôle de signal et indique quels sont les produits les plus demandés. ceux dont la production est la plus rentable. Si tous les produits connaissent une augmentation des prix. les individus ne savent pas si cette augmentation est due à des effets monétaires ( l’inflation) ou réels ( la demande est supérieure à l’offre ). Cela empêche donc l’allocation optimale des facteurs de production. le travail et le capital ne sont pas placés dans les secteurs où ils permettent la plus forte croissance .
Au niveau international. l’accélération de l’inflation peut empêcher la reprise de l’activité. l’inflation engendre une perte de compétitivité-prix des produits. donc une perte de parts de marché des produits nationaux. les consommateurs préfèrent acheter des produits étrangers. La production nationale diminue donc. L’europe n’a donc aucun intérêt à appliquer une politique monétaireexpansive qui est d’ailleurs proscrite par les statuts de la BCE.
Cette perte de croissance va être renforcée par la politique budgétaire expansionniste de type keynésien .

b – la politique budgétaire

On constate. depuis 1965. une augmentation très forte des prélèvements obligatoires ( impôts plus cotisations sociales ). pour l’ensemble des pays de l’OCDE. la part des prélèvements obligatoires dans le PIB est passée de 26,7% à 38,7%. Or. cette augmentation des recettes de l’Etat s’est traduite paradoxalement par une hausse du déficit public. les recettes sont devenues inférieures aux dépenses. Ainsi. la France qui a connu une forte croissance du taux de prélèvements obligatoires ( il est passé de 34,5% à 44,2 ) a connu une augmentation de son déficit public en % du PIB ( de 0,5% à -3% ). La situation est identique pour l’Allemagne. son taux de prélèvements obligatoires est passé de 31,6% à 39,2%. et son déficit de -0,1% à -2,7% ( docs 1 et 3 ) .
Contrairement à ce que l’on pourrait penser de prime abord, l’augmentation du taux de pression fiscale n’améliore pas la situation financière de l’Etat. mais l’aggrave. comme le démontre LAFFER ( doc 2 ). Quand le taux d’imposition augmente peu. les recettes fiscales augmentent. Mais s’il augmente fortement. cela génère des effets pervers. L’effet direct de la hausse des taux d’imposition sur les recettes est due à l’évasion fiscale. comme les prélèvements augmentent. il est intéressant de frauder. Il y a aussi un effet indirect. la hausse des taux d’imposition génère une baisse du revenu disponible ( Revenu – Impôts ). Cela a un effet désincitatif sur les comportements d’épargne et de travail des individus. ils considèrent qu’il n’est pas rationnel d’épargner et de travailler. car une grand partie de leurs efforts ne leur revient pas. Cet effet désincitatif touche surtout les personnes qui ont les revenus les plus élevés. car le système fiscal est progressif. plus le revenu est élevé. plus le taux d’imposition est élevé. Or. ce sont les personnes qui déterminent le niveau de croissance. elles ont un niveau d’épargne élevé. puisque leurs revenus sont forts ; or. l’épargne est. selon les libéraux. un préalable à l’investissement. Elles sont aussi très dynamiques et proposent des innovations. La hausse des taux d’imposition entraîne donc une réduction de la croissance économique. donc une baisse de l’assiette fiscale ( le montant de revenu qui sert au calcul de l’impôt ). Il y a donc une baisse des impôts malgré la hausse du taux d’imposition .
L’augmentation des taux d’imposition ralentit donc la croissance. Cet effet est encore aggravera le fait que ces sommes ne sont pas utilisées de manière efficace. notamment par le biais de la politique structurelle .

2° ) LA POLITIQUE STRUCTURELLE .

Cette politique va avoir 2 volets principaux. un plutôt social avec l’instauration d’un système de protection sociale visant à assurer la population contre les risques majeurs de l’existence ( maladie. chômage. retraite ). un plutôt économique avec l’instauration de réglementations et de nationalisations. c’est-à-dire une intervention directe de l’Etat dans l’économie. Or ces deux types d’intervention freinent la croissance et empêchent la reprise économique .

a- la Sécurité Sociale

Ce système d’aides est indépendant de toute contribution productive de l’individu. il a droit à un revenu quel que soit son activité. Pour les libéraux. cela déresponsabilise les individus qui ne se sentent plus obligés de travailler pour subvenir à leurs besoins. Surtout cela freine la croissance économique. car les entreprises manquent de main-d’oeuvre. car il est souvent plus rentable de rester au chômage que d’aller travailler. Cette baisse de l’offre de travail se traduit par une hausse du salaire minimum pour inciter les individus à travailler. Cette augmentation des coûts peut être répercutée de 2 manières par les entreprises. soit par une baisse des profits. ce qui entraîne une baisse de l’investissement. soit pas une hausse des prix. ce qui engendre une perte de compétitivité-prix et une perte de parts de marché. La conséquence est identique. une réduction de la croissance .

b- l’intervention directe de l’Etat dans l’économie

Ces réglementations peuvent être de nature très diverse. salaire minimum. lutte contre la pollution. L’objectif est identique. protéger les individus des inconvénients de la concurrence. Or. d’après les libéraux. au lieu d’améliorer la situation de la population. ces réglementations vont l’aggraver. En effet. elles empêchent la croissance, car elles empêchent les individus d’utiliser les facteurs de production ( travail et capital ) de la manière dont ils le souhaitent. Or. les individus savent mieux ce qui est bon pour eux que l’Etat. C’est ce que démontre A.SMITH avec la main invisible. l’intérêt individuel sert l’intérêt collectif. En recherchant son propre profit. l’individu utilise ses capitaux de la manière la plus rentable. Le niveau de production augmente .
Dans ces conditions. l’intervention de l’Etat. que cela soit fait par le biais des réglementations ou des nationalisations. est perverse. Dans le cas des nationalisations. cela revient à subventionner des activités dépassées et non rentables. c’est-à-dire des activités qui n’assurent pas la croissance maximale. au détriment d’activités nouvelles et innovantes. L’allocation optimale des facteurs de production n’est donc plus assurée. ce qui limite la croissance .

L’intervention de l’Etat est donc. selon les libéraux. la cause de la crise actuelle. La solution est alors de limiter voire supprimer l’intervention de l’Etat pour renouer avec la croissance. C’est ce qu’a fait la GB à partir de 79 avec M.THATCHER. le taux de pression fiscale est passé de 37,9 à 34,1 % ( doc 1 ). elle a développé les privatisations ( doc 4 ) .
Pourtant les résultats n’ont pas été à la hauteur des espérances. la privatisation n’a pas entraîné un recul de la main mise de l’Etat sur l’économie ( doc 4 ). car dans un Etat moderne il est impossible d’avoir un Etat non interventionniste. Ainsi. en GB. l’Etat continue d’agir par le biais de la politique d’enseignement. de subventions à la recherche .
Surtout ses résultats économiques ont été décevants. L’exemple anglais montre donc. a contrario. que l’intervention de l’Etat est utile et efficace .

II ) UNE INTERVENTION UTILE ET EFFICACE .

Les politiques libérales de limitation du rôle de l’Etat ont donc été un échec. car elles ont freiné la reprise. au lieu de relancer la croissance. KEYNES avait déjà montré. à partir de l’exemple de la crise de 29. les effets pervers des politiques désinflationnistes. Car l’état naturel de l’économie est le déséquilibre. l’économie peut durablement restée au sous-emploi. L’Etat doit alors intervenir pour relancer l’économie .

A ) LES EFFETS PERVERS DES POLITIQUES LIBERALES

1° ) LES POLITIQUES MONETAIRES .

La politique monétaire a certes permis une réduction de l’inflation depuis le milieu des années 80. Mais elle a surtout eu des effets négatifs sur le niveau de production. ce qui montre donc. comme l’affirmait KEYNES. que la quantité de monnaie en circulation influence les variables réelles. Les conséquences. tant au niveau interne qu’au niveau international. ont été négatives .
Au niveau interne. la restriction de la quantité de monnaie passe par une augmentation du taux d’intérêt nominal. Comme l’inflation a en même temps été réduite. il y a alors une hausse du taux d’intérêt réel. Cela se traduit par une baisse d’une composante de la demande. l’investissement. L’investissement diminue. quelle que soit la situation économique de l’entreprise. soit l’entreprise n’a pas de capacités de financement. elle doit emprunter. et le coût de l’emprunt la décourage ; soit l’entreprise a des profits et elle préfère effectuer des placements financiers qui sont plus rémunérateurs .
Cette réduction de la demande interne n’est pas compensée par une augmentation de la demande externe permise par la désinflation compétitive. Car tous les PDEM mènent cette politique depuis le milieu des années 80. tous ont donc connu une réduction de l’inflation ; aucun ne peut alors gagner en compétitivité-prix. En revanche. la demande globale a diminué. Le fait que tous les pays adoptent une politique désinflationniste est donc un jeu à somme négative. tout le monde y perd .
Cette baisse de la demande est renforcée par la baisse de la demande engendrée par la politique budgétaire et structurelle .

2° ) LA POLITIQUE BUDGETAIRE ET STRUCTURELLE

En effet. la baisse de la demande de l’Etat diminue fortement. et elle n’est pas compensée par une hausse de la demande des ménages et des entreprises .
En ce qui concerne la demande des ménages. une politique de redistribution des revenus des plus pauvres vers les plus riches entraîne une baisse forte de la consommation. car ce sont les plus pauvres qui ont la propension à consommer la plus forte. c’est-à-dire qu’ils utilisent la plus grande partie de leur revenu pour consommer. Or si on réduit leur revenu pour accroître celui des plus riches. le niveau de consommation donc la demande diminue. alors que le niveau d’épargne augmente .
La politique visant à limiter le rôle de l’Etat dans la vie économique et sociale accroît l’écart entre l’offre et la demande. c’est-à-dire le déséquilibre de l’économie. Car. selon KEYNES. l’état naturel de l’économie est le déséquilibre. ce qui rend l’intervention de l’Etat utile et efficace.

B ) UNE INTERVENTION UTILE ET EFFICACE .

1° ) AU NIVEAU DE LA POLITIQUE CONJONCTURELLE

a – une intervention utile

En effet. KEYNES remet en cause la loi des débouchés de J.B.SAY ( doc 5 ). Selon lui. l’offre n’engendre la demande que dans un cas particulier. s’il n’y a pas de thésaurisation. Or. en règle générale. les individus préfèrent garder de l’épargne sous forme liquide. car la monnaie est un bien particulier qui a des caractéristiques que les autres biens n’ont pas. Elle a. outre les fonctions de facilitation des échanges. 2 autres fonctions. spéculation et précaution .
Dans ces conditions. la production est certes égales au revenu. le revenu bien égal à la consommation et l’épargne. Mais toute l’épargne n’est pas placée pour être réinvestie. une partie est thésaurisée. La demande ( investissement plus consommation ) est donc inférieure à l’offre .
Le marché n’arrive pas automatiquement à l’équilibre. l’Etat a alors pour fonction de favoriser la demande par une politique budgétaire et monétaire expansionniste. ce qui permet la relance de la croissance .

b – une intervention efficace

L’augmentation de la demande permet la croissance ; et. seul l’Etat peut favoriser l’augmentation des débouchés .

+ les bienfaits de l’augmentation de la demande sur le croissance. le mécanisme du multiplicateur .

Selon KEYNES. une augmentation de la demande engendre une augmentation de la production d’un montant supérieur à l’augmentation initiale de la demande. En effet. l’augmentation de la demande entraîne une augmentation des débouchés. donc de la production. Cette augmentation de la production se traduit par une hausse des revenus qui engendre une augmentation de la consommation. Cela entraîne une nouvelle augmentation des débouchés et donc de la production. qui à nouveau entraîne une augmentation des revenus et des débouchés .
L’effet multiplicateur dépend de plusieurs variables. La première est la propension moyenne à consommer. plus elle est forte. plus l’augmentation de la consommation est forte. et plus l’augmentation de la production est rapide. La deuxième est l’ouverture du pays vers l’extérieur. plus le pays est ouvert vers l’extérieur ( la propension à importer est donc forte ). plus la probabilité qu’une part de l’augmentation de la demande parte à l’étranger est forte. plus l’effet du multiplicateur est faible. La troisième variable est le type de demande. l’effet multiplicateur est plus important avec l’investissement et les dépenses publiques qu’avec la consommation. En effet. pour augmenter la consommation. il faut augmenter les revenus. Or. une part de l’augmentation initialedu revenu n’est pas consommée. mais épargnée. dès la première étape du processus du multiplicateur. il y a une fuite vers l’épargne .
L’augmentation de la demande se traduit donc par une augmentation plus rapide de la production. C’est donc la croissance de la demande qui favorise la croissance économique. Or. seul l’Etat peut favoriser la croissance de la demande par sa politique monétaire et budgétaire .

+le rôle de l’Etat ;

L’Etat va alors agir sur les trois composantes de la demande .
La moins importante est l’augmentation de la consommation. Pour augmenter la consommation. l’Etat va mettre en place une politique fiscale progressive qui vise à réduire les inégalités de revenu primaire .
Pour inciter les entreprises à investir. l’Etat va mettre en place une politique monétaire et budgétaire expansionniste. En effet. les entreprises investissent si l’efficacité marginale de l’investissement est supérieur au taux d’intérêt nominal. Le rôle de l’Etat consiste donc à réduire le taux d’intérêt nominal et à favoriser l’augmentation de l’efficacité marginale du capital. Pour obtenir une baisse des taux d’intérêt nominaux. il faut mener une politique de création monétaire importante. Car le taux d’intérêt est. selon KEYNES. le prix de la liquidité. de la monnaie. A demande constante. une augmentation de l’offre de monnaie se traduit par une baisse du taux d’intérêt nominal .
Jouer sur l’efficacité marginale est plus difficile. car elle représente ce que va rapporter l’investissement ; c’est une prévision à long terme car l’investissement est une opération engagée sur plusieurs périodes .Or cette efficacité marginale ne dépend pas de variables objectives. mais subjectives. l’état de confiance. Si le contexte économique est déprimé. les entreprises pensent qu’elles n’arriveront pas à écouler leur production et n’investissent donc pas. Le rôle de l’Etat est alors indirect. il doit favoriser la confiance des entreprises en ce qui concerne leurs espérances de profit. C’est l’objectif de la mesure mise en place en 95 ( doc 6 ). en réduisant les charges patronales pour certaines catégories de salariés. le profit des entreprises augmente. ce qui peut les inciter à investir .

KEYNES était favorable à une intervention de l’Etat pour arriver au niveau optimal de production qui permet d’assurer le plein emploi. Mais il était contre une intervention trop directe dans l’économie. ce sont les décisions privées des individus qui doivent déterminer le type et la quantité de produits. Pourtant une intervention structurelle de l’Etat peut être nécessaire pour favoriser la reprise de la croissance économique .

2° ) LA POLITIQUE STRUCTURELLE

L’intervention structurelle peut éviter les inconvénients d’une crise massive et être positive pour la croissance .
Ainsi. en subventionnant des activités peu rentables. l’Etat peu éviter un chômage massif préjudiciable à l’économie. puisqu’il entraîne une baisse des revenus et de la demande. L’Etat. en aidant les entreprises ( quand elles ont une taille importante ) peut injecter des capitaux et leur permettre soit de devenir compétitives. soit d’opérer un passage en douceur vers la fermeture en menant des plans de reconversion .
Mais l’Etat peut avoir des effets beaucoup plus positifs par sa politique de recherche et d’innovations .En effet. la recherche coûte cheret est très risquée. l’entreprise n’est jamais sûre de découvrir des processus rentables. Les entreprises peuvent donc hésiter à effectuer des recherches. L’Etat peut alors remplacer l’intérêt privé défaillant. puisqu’il permet une socialisation des risques. Or. d’après les théories de la croissance endogène. l’innovation est à la base de la croissance. Les travailleurs sont d’autant plus productifs que le stock de connaissances accumulées est important. car il profite à tous .


Share this:
custom writing low cost
Order custom writing

ads