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Lexistence et le temps dissertation writing

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Pourquoi penser ensemble l’existence et le temps. Eh bien, parce que l’existence et le temps sont intimement liés. Qu’est-ce en effet qu’exister. Exister, c’est être ou plus précisément c’est « être dans autre chose que soi ». Selon l’étymologie, en effet, exister c’est « se trouver » du latin « sistere », « dehors » du latin « ex(s)istere », autrement dit, exister c’est être dans autre chose que soi, quelle autre chose. Eh bien être dans le monde, être dans l’univers, dans la nature, dans l’espace et notamment être plongé dans le temps.

En ce sens, il faut dire que l’existence, toute existence dépend nécessairement du temps, toute existence est inscrite dans le temps, toute existence est temporelle, qu’il s’agisse de l’existence de l’homme mais aussi des êtres vivants ou des choses. Les êtres vivants dépendent du temps pour la naissance, pour la vie, et puis pour la mort ; même les pierres subissent l’effet du temps en s’érodant, en s’usant, en se fendillant. Toute existence est donc soumise au mouvement, au devenir. « Le monde n’est qu’une branloire pérenne » écrit Montaigne dans Les Essais. « Toute chose y branle sans cesse, poursuit-il, la terre, les rochers du Caucase, les pyramides d’Égypte, la constance même n’est autre chose qu’un branle plus languissant ».

Cela signifie que toute existence est placée sous le signe de l’irréversible, le temps est irréversible, cela signifie qu’il ne coule que dans un seul sens, cela signifie qu’il ne peut être parcouru que dans une seule direction, ce qui est passé ne cesse de s’éloigner du présent et ne peut être vécu à nouveau. « On ne peut pas entrer deux fois dans le même fleuve » dit le grec Héraclite, « car tout coule, tout est soumis au devenir universel ».

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Oui mais il faut alors remarquer qu’il y a au moins une chose qui échappe au devenir universel, c’est le devenir lui-même, que tout change toujours, voilà ce qui ne change pas.

« Oh temps, suspends ton vol. » demande en rêvant le poète Lamartine, à quoi le philosophe Alain rétorque avec ironie, « Combien de temps, le temps va-t-il suspendre son vol. ». L’écoulement perpétuel du temps, cette incapacité qu’il y a à retenir le présent semble être une malédiction pour l’existence. Le temps est-il donc l’ennemi de l’existence. Le temps est-il ce qui dégrade l’existence. Est-il même ce qui la détruit puisqu’il la conduit à la mort ?

Certes, le temps dégrade ce qui existe mais c’est aussi le temps qui a permis à ceux qui existent de naître, le temps est donc tout à la fois destructeur, créateur, de l’existence. Seul le temps permet à la nouveauté d’advenir, seul le temps permet à l’existence de déployer toutes ses possibilités, d’accéder à la pleine maturité et de tenir toutes ses promesses. Dans L’Évolution créatrice. Henri Bergson écrit que « pour un être conscient, exister consiste à changer, changer à se mûrir, se mûrir à se créer indéfiniment soi-même ».

De plus, le caractère éphémère de l’existence la rend particulièrement précieuse et l’on goûte sans doute d’autant plus à l’existence qu’on la sait unique et fugitive.

Il est vrai que la conscience d’être mortel rend bien souvent l’existence douloureuse et angoissée.

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Cette angoisse est si suffocante que l’être humain va tout faire pour y échapper, va tout faire pour divertir son attention, sa conscience, vers d’autres objets. « Les hommes n’ayant pu guérir la mort — écrit Blaise Pascal dans ses Pensées — ils se sont avisés pour se rendre heureux de n’y point penser. La seule chose qui nous console de nos misères — écrit encore Pascal — est le divertissement, le divertissement nous amuse, nous fait arriver insensiblement à la mort ». On voit donc que selon Pascal le divertissement ne délivre pas l’existence du temps puisqu’il ne nous empêche pas de mourir mais simplement qu’il empêche de penser au temps et à la mort. « Nous courons sans souci dans le précipice — écrit encore Pascal — après que nous avons mis quelque chose devant nous pour nous empêcher de le voir ».

Les hommes croient donc se délivrer de l’angoisse du temps et de la mort par l’illusion. Toutefois une délivrance est aussi possible qui passe par la lucidité extrême et la vérité, c’est ce que nous enseigne le philosophe grec Épicure. Pour Épicure en effet, la peur de la mort vient de notre imagination ou d’une mauvaise conception de ce qu’elle est en vérité, car la mort en vérité n’est rien, elle est une privation de sensations, nous n’avons plus de corps, plus de conscience, plus d’expérience. « Ainsi — écrit Épicure — le plus terrifiant des mots, « la mort », n’est rien par rapport à nous, puisque quand nous sommes, la mort n’est pas là, et quand la mort est là, nous ne sommes plus ». Ayant compris cela, le sage n’est plus troublé par l’angoisse du temps qui passe, il expérimente le bonheur, ce qu’Épicure appelle « l’ataraxie », la paix de l’âme.

Pour finir, exerçons-nous sur ce sujet de baccalauréat :

« Prendre son temps, est-ce le perdre. »

Alors je vous rappelle la méthode. D’abord bien comprendre le sens de la question pour être capable de la reformuler, ensuite bien comprendre le problème posé, c’est-à-dire le débat ouvert pour cette question qui va nous obliger à un développement structuré avant de pouvoir répondre.

Alors, prendre son temps, est-ce le perdre, que signifie au juste cette question. Prendre son temps, c’est ne pas se presser, c’est chercher à utiliser tout le temps disponible en refusant toute urgence et toute précipitation, et perdre son temps c’est le gaspiller, le dilapider sans pouvoir le retrouver. Ce que l’on nous demande donc ici c’est de savoir si ne pas se presser, c’est en effet gaspiller le temps qui nous est donné sans jamais pouvoir le retrouver. Prendre son temps, est-ce donc ne rien faire de son temps. Et si le temps est-ce que l’on peut perdre cela signifie-t-il que notre existence éphémère doit avoir pour tâche de le rentabiliser au maximum ?

On voit donc se dessiner le problème. L’efficacité, la rapidité et le rendement doivent-ils vraiment régir le rapport de l’homme au temps. Faut-il toujours chercher à presser le temps pour saisir l’essentiel de la vie sans accumuler les détours, les divertissements superflus ou, bien au contraire, ne devons-nous pas plutôt opter pour une sage nonchalance. Finalement existons-nous d’autant plus que notre existence est bien remplie d’activités et projets en tous genres ou n’existons-nous vraiment que si nous savons apprécier pleinement le présent y compris dans sa lenteur ?

Pour le développement, on pourra envisager un plan, une réponse organisée en trois grands moments. On pourra d’abord répondre qu’en effet prendre son temps c’est toujours reporter inutilement l’action, prendre son temps c’est ne pas agir et l’on pourra répondre dans un second moment que prendre son temps, c’est également gâcher son existence, notre existence est en effet éphémère et il faut dès lors rentabiliser le peu de temps qui lui est donné. Il faut vivre une existence riche, remplie d’expériences et de sensations. Le moderne illustre particulièrement cette conception du temps. il est efficace, il rentabilise son temps, ses vacances sont courtes mais bien organisées, il conduit vite, il mange surgelé en zappant entre les multiples chaînes de son téléviseur. Mais l’homme pressé prend-il vraiment le temps de vivre. C’est pourquoi le troisième moment de la réponse sera de dire qu’il convient de nous hâter mais lentement et qu’en ce sens prendre son temps, au contraire de l’homme pressé, c’est au contraire se retrouver soi-même car l’homme trop pressé consume son existence au risque de ne jamais la vivre pleinement. Le musicien lui, sait que la virtuosité s’acquiert par l’exercice de la lenteur et il en est de même de toutes activités pleinement maîtrisées. La vitesse et la précision de l’action sont le fruit d’un lent apprentissage dont on ne peut faire l’économie, et c’est en ce sens que prendre son temps c’est le gagner.

Exister, est-ce seulement voir passer le temps ?
Introduction
Existence et être sont des termes équivalents, en apparence. Toutefois, cette équivalence est trompeuse, car l’être peut se dire de deux façons.
1. Dire d’une chose qu’elle est, c’est poser son existence.
2. Dire ce qu’elle est, c’est définir son essence.
D’une certaine manière, on peut dire que l’existence renvoie à l’être, non entant qu’essence, mais à l’être en tant qu’il s’oppose au néant. C’est là ce qui fait que l’existence est d’emblée non pas l’objet d’une définition, mais plutôt de toute une série d’interrogations.
1. Etre ou ne pas être ?
2. Pourquoi quelque chose est plutôt que pas ?
3. Pourquoi existons-nous.
La question « Pourquoi ce qui est, est-il plutôt comme ceci que comme cela. » est plus de l’ordrede la question de l’essence.
La question de l’existence émerge à partir de la conscience du néant et de la mort. Mais pas seulement. Il ne suffit pas, au moins en ce qui concerne l’homme, de dire que la conscience de l’existence se pose au surplomb de la conscience du néant et de la mort.
Car, pour l’homme, exister ne se réduit jamais entièrement au simple fait d’être. Se pose, alors, la questiondu sens de la vie humaine. L’existence est, d’ailleurs, un terme qui qualifie le plus souvent, une vie humaine. Contrairement aux choses de la nature, qui sont simplement là ; seul l’homme existe, c’est-à-dire qu’il prend conscience de son existence, et pose la question du sens .
C’est cette question du sens de l’existence que la philosophie moderne prendra à son compte comme problème, dans lamesure où l’existence excède toute logique et semble irréductible à tout discours, fût-il philosophique.
Essence et Existence
C’est sans doute pour cette raison que la philosophie a longtemps privilégié l’essence par rapport à l’existence.
D’une part, rien ne semble pouvoir être dit de l’existence, sauf à s’enfermer dans la pure et simple tautologie. Dire, par exemple, que l’homme est, c’est tenirun discours redondant et vide. Dire qu’il est un animal politique (comme l’affirme Aristote), c’est en proposer une définition et un mode de compréhension. Mais, ce n’est plus penser son existence, c’est penser son essence.
D’autre part, l’essence, ce qui constitue la nature permanente et universelle d’une chose, semble posséder une supériorité sur l’existence.
Si tel triangle, dessiné autableau, peut cesser d’être, il n’en va pas de même de l’essence du triangle.
C’est ce qui fera dire à Platon que le monde intelligible, le monde des Essences pures et éternellement identiques à elles-mêmes est premier par rapport au monde sensible, livré au changement et au devenir. On parle, alors, du réalisme ontologique des Essences chez Platon.
C’est la philosophie chrétienne du Moyen-Age quiportera à son comble l’opposition entre son essence et son existence.
C’est à saint-Thomas, rappelons-le, que l’on doit l’invention du terme latin existentia, du latin existere, qui signifie « sortir de «. « naître de » Derrière ce terme, saint-Thomas vise, en fait, la question de la création ex nihilo.
Dans la perspective chrétienne, Dieu est le seul être qui existe en vertu de sa seule essence. Ilne peut pas ne pas exister, il est dans sa nature d’exister. Les autres créatures, elles, ont une existence dérivée. elles « ex-sistent » à partir de Dieu.
De la logique à l’existence :
En posant le concept d’un être, Dieu, dont l’essence contiendrait nécessairement l’existence, les philosophes posent un argument ou une preuve ontologique de l’existence de Dieu. Parce qu’il est parfait, il nepeut pas ne pas être.
Seulement, l’argument ontologique réduit à néant la distance qui sépare le possible du réel et, par-là, la logique de l’existence.
Kant fera l’analyse de la preuve ontologique et montrera qu’elle repose sur une confusion entre l’être comme copule qui concerne l’être de l’essence et ses déterminations (Dieu est bon, Dieu est parfait, …) ; et l’être comme prédication, comme.

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