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Les villes au moyen age dissertation proposal

Résumé de l’exposé

Entre le 11ème et le 13ème siècle, l’Occident connaît un véritable essor urbain. Qu’il s’agisse d’anciennes villes romaines ou de nouvelles agglomérations, de petites bourgades, de capitales de province ou de grande métropoles, la ville du Moyen-Âge s’organise et se gouverne, atteignant des degrés de complexités de plus en plus importants, en matière d’architecture, d’organisation ou de réglementations judiciaire ou fiscale, tout cela sur fond de véritable explosion de l’activité commerciale.

Sommaire de l’exposé

Le développement urbain
Le mouvement communal
Les communes et le consulat: le gouvernement de la ville
Les sociétés urbaines
L’architecture de la ville
Les métiers
Les impôts
Le pouvoir royal et les villes
Paris
La ville à la fin du moyen-âge (14ème et 15ème siècles)

Extraits de l’exposé

[. ] – Les clercs ont souvent mal réagi face aux communes et ils ont souvent eu une attitude rigide. Tout d’abord, tout serment, dans la mesure où il prenait Dieu pour témoin, ne pouvait avoir de valeur sans l’aval de l’Eglise. D’autre part, toute commune durable élaborait nécessairement un droit nouveau que les clercs considérèrent avec d’autant plus de méfiance que le droit canon était alors en pleine renaissance. Les clercs reprochaient aux bourgeois de vouloir se mêler d’établir la paix grâce à un serment puis de la maintenir grâce à la justice. [. ]

[. ] – La ville médiévale n’a pas de centre affirmé. elle est polycentrique. La ville exerce trois fonctions qui sont autant de points chauds ou points de repère dans la ville. – Tout d’abord la fonction religieuse. importance du poids monumental ; attraction comme centres liturgiques, centres de dévotion et de cérémonies, coffrets de reliques. – Ensuite la fonction économique.

Les villes au moyen age dissertation proposal officiers du comte ou de

places et marchés, rues d’artisans et de marchands groupés, moulins, halles, poids public – Enfin la fonction politique. au début de notre période c’est la moins directement visible. [. ]

[. ] Ils accordent aux conjurés la liberté personnelle, corollaire de la paix, limitent les taxes, réquisitions et corvées, fixent les devoirs militaires des citadins. Ils instituent des arbitres chargés de veiller au maintien de la paix, de juger, d’appliquer des sanctions. Parfois l’autonomie est plus large. un organisme élu ou coopté peut rendre la justice, gérer les finances de la ville et en organiser la défense (les échevins au nord de la France et aux Pays-Bas ; les consuls en Italie, en Provence et en Languedoc). [. ]

[. ] En revanche dans son domaine, il ne toléra pas des communes dont la permanence aurait prouvé qu’il était incapable d’assurer lui-même la paix. Louis VI à la fin de son règne, puis Louis VII, se contentèrent d’approuver les communes existantes en leur accordant des chartes dont la précision aboutissait en réalité à bloquer l’évolution du processus communal. Les communes et le consulat: le gouvernement de la ville – Le plus important est la compétence reconnue à la ville dans l’ordre judiciaire. pour assurer sa paix intérieure, elle dispose de magistrats appelés jurés. [. ]

[. ] – 1ère période (jusque vers 1200). le patriciat partage d’abord le gouvernement des villes avec la noblesse foncière, les officiers du comte ou de l’évêque. – Ensuite.

recours à l’arbitrage d’un étranger (le podestat italien), la bourgeoisie d’affaires, en prenant appui sur les corporations de métiers qu’elle domine, réussit à obtenir le monopole des fonctions publiques. – Cette classe dirigeante, jouissant de grands privilèges politiques et d’une puissance économique considérable, se ferme progressivement (1297. la Serrata del Consiglio à Venise réserve l’accès du Grand Conseil à ceux dont les ancêtres en avaient été membres, soit environ 200 familles). [. ]