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re élargi par la nationalisation d’entreprises industrielles comme Renault – Avec le 1er plan de reconstruction dont l’élaboration est confiée à Jean Monnet (Janvier 1946) prend forme une planification indicative et incitative, très différente de la planification soviétique – sociale Création de comités d’entreprises Mise en place de la Sécurité Sociale pour couvrir les salariés contre les aléas de la vie (maladie, invalidité, vieillesse, décès, accidents du travail) + généralisation et unification des Allocations familiales

2) De l’autre côté du rideau de fer L’URSS planifie la reconstruction de son économie en reprenant, à l’identique, le modèle mis en place par Staline dans les années 1930. Elle impose les mêmes choix aux Etats de l’Europe de l’Est Absents du FMI et du GATT et réduits ainsi à leurs propres forces, les pays socialistes peinent à vaincre les pénuries provoquées par les destructions de la guerre et que les priorités de la planification stalinienne contribuent à pérenniser

II. Une croissance économique sans pareille dans les pays capitalistes développés (du milieu des années 1950 à 1973)

1) Les aspects de la croissance Une croissance forte et durable, pendant un quart de siècle, les pays capitalistes développés (qui se regroupent en 1960 dans l’OCDE – Organisation de coopération et de développement économique) accroissent en moyenne leur PIB de 5% par an, et connaissent le « plein emploi » Une conjonction de facteurs favorables. l’expansion de la consommation intérieure accompagne celle du commerce international ; les besoins croissants – rapidement – en énergie sont couverts par le développement de la production du pétrole (qui se substitue au charbon et qui reste à des prix bas) Des disparités cependant – Dans le temps.

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s’il n’y a pas de récession prolongée, certaines périodes sont marquées par un moindre élan que d’autres – Suivant les pays

2) Les facteurs de la croissance Les innovations scientifiques et technologiques et le progrès des méthodes de production – Dans la seconde moitié du 20ème siècle, le nombre des savants et leurs inventions a dépassé celui qu’avait totalisé toutes les périodes de l’Histoire jusqu’à la 2nde Guerre mondiale – La deuxième révolution industrielle arrive à maturité (automobile, aéronautique, construction électrique, chimie). La troisième s’amorce (nucléaire, aérospatial, électronique) – La taylorisation des méthodes de production et les modes de gestion déjà en place dans les grandes entreprises américaines s’étendent et se généralisent. elles permettent d’importants gains de productivité et poussent à la concentration des entreprises comme au développement de leurs investissements Le développement des échanges internationaux – Développement des échanges de produits. il est favorisé par l’abaissement progressif des tarifs douaniers à la suite des conférences qui, dans les années Cinquante et Soixante, se situent dans le prolongement des accords du GATT de 1947. La CEE favorise les échanges intra-européens (elle permet à la France d’élargir ses débouchés) Entre 1945 et 1973 le rythme de la croissance du commerce mondial est supérieur à celui de la production (+7%). La concurrence incite les entreprises à accroître leur productivité – c’est le cas des entreprises françaises qui ne disposent plus de « marchés captifs » outremer -, l’élargissement des débouchés pousse aux investissements productifs – Développement des échanges de capitaux.

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il est notamment marqué par la croissance des investissements directs à l’étranger de la part des firmes multinationales (américaines d’abord puis plus seulement – cf Renault ou Rhône Poulenc en France) L’action de l’Etat (théorisée par les disciples de Keynes, dont les idées deviennent la base de la nouvelle orthodoxie économique) – En employant la panoplie des mesures budgétaires et des commandes publiques, les gouvernements s’efforcent de réguler au mieux la conjoncture (freiner en douceur en cas d’emballement, relancer en cas d’essouflement) – La prospérité des années 1960 incite les gouvernements à amplifier leur action sociale. Cela permet aux moins favorisés de participer aux fruits de la croissance et soutient donc la consommation – Dans certains pays, l’Etat joue aussi un rôle d’entrepreneur (Royaume-Uni, Italie, France – où les entreprises nationalisées jouent un rôle pilote pour les concentrations (Aérospatiale) ou pour la politique sociale (Renault) -) et/ou un rôle de planificateur (Japon, France où le général de Gaulle souligne « l’ardente obligation » du Plan) Du côté des entreprises – Tendance à la concentration – augmentation des capacités d’investissement permettant les gains de productivité – Généralisation du système de gestion fordiste, dans tous ses aspects. organisation du travail selon les principes de Taylor – avec stricte séparation entre tâches de conception et

tâches d’exécution et politique salariale soutenant la consommation de masse (sous la poussée, souvent, des syndicats) Le capital humain au fondement de tous les « miracles » (japonais, allemand, italien… ou français) – Le baby boom de l’après guerre se prolonge par une croissance démographique soutenue jusqu’au milieu des années 1960 (particulièrement spectaculaire en France). Cela entraîne un rajeunissement de la population et un état d’esprit plus ouvert aux innovations. Cela débouche également sur une augmentation du nombre de consommateurs et (à partir des années 1960) de la main d’œuvre – Les actifs sont de mieux en mieux formés et de plus en plus qualifiés. Ils ont aussi un pouvoir d’achat de plus en plus élevé (développement de « l’Etat-providence » ; diffusion du fordisme dans les entreprises ; renforcement du contre-pouvoir syndical – pour les syndicats français) – L’augmentation du pouvoir d’achat rencontre une forte envie de consommation. Celle-ci a été aiguisée par la pénurie des années de guerre et d’après-guerre – qui succédaient de plus à des années de crise). Elle est soutenue par le développement des formules de crédit et des techniques de publicité et de marketing. Ainsi, le développement de la consommation de biens de plus en plus diversifiés vient soutenir le développement des investissements, qui favorise la croissance des industries de base et des industries de base et des industries d’équipement. Le couple de la production de masse et de la consommation de masse est au fondement de la croissance des Trente glorieuses, qualifiée à bon droit de « croissance fordiste »

3) Les évolutions sectorielles L’industrie est le fer de lance de la croissance – Les industries les plus dynamiques se situent dans les secteurs des biens d’équipements – chimie, aéronautique – et des biens de consommation durables (où se constituent des « blocs de croissance » avec des effets d’entraînement en amont comme en aval, pour la production de biens manufacturés mais aussi des services – c’est le cas pour l’automobile, les appareils ménagers, la chimie fine) – Les industries traditionnelles (textile, sidérurgie) sont contraintes, elles, à des restructurations plus ou moins réussies L’agriculture progresse grâce à l’industrie qui lui fournit les éléments de sa mécanisation et de sa chimisation. Cela débouche sur une forte augmentation des rendements et de la productivité du travail. Elle permet une remarquable croissance des récoltes (+100% en un quart de siècle) et le développement de l’élevage, ce qui répond à la diversification de la consommation alimentaire

Pour les campagnes françaises, les années Cinquante sont celles de la première révolution agricole de leur histoire depuis le Moyen-Age. Au début des années Soixante-dix la France est une grande puissance exportatrice de produits agricoles. A partir de 1961, cette modernisation s’est effectuée dans le cadre de la Politique Agricole Commune élaborée par la CEE. L’Etat s’est efforcé de mettre en place des mesures permettant de conserver des exploitations familiales en leur donnant les moyens de devenir des entreprises rentables. Mais ces mutations ne vont pas sans provoquer de vives réactions dans le monde paysan L’essor et la diversification


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