Résumé de l’exposé

Si la crise de 1929 a marqué l’histoire de l’économie et est actuellement un modèle très étudié par les économistes contemporains, depuis l’ère du capitalisme, les crises se succèdent, bien qu’étant néanmoins très différentes.

En effet, un climat abrupt entraînait assez rapidement une baisse de rendement agricole ce qui engendrait une flambée des prix du grain et parallèlement des famines. Celles-ci causaient une mortalité élevée et donc une réduction de la population. Les crises de cet acabit sont fréquentes notamment au cours du XVIIIe siècle et peuvent encore actuellement être identifiées dans certain pays moins avancés ()

Sommaire de l’exposé

I) Les facettes d’une nouvelle crise impliquant de lourdes conséquences

A. Les facteurs déclenchant de la crise
B. Du Krash boursier à la crise économique en 1931
C. De la crise américaine à la crise mondiale

II) Les politiques de sortie de crise

A. Les réformes économiques et financières
B. Les réformes sociales
C. Conclusion

III) Les résultats et les réactions face aux politiques anticrise

A. Le bilan des cent jours
B. Le bilan du New Deal de manière générale
C. Les différentes visions et réactions face au New Deal

Extraits de l’exposé

[. ] Google image_ Affiche de la CGT en 1936. intellego.fr/soutien-scolaire-3eme/aide-scolaire-Histoire/bilan- La-France-en-crise/5176 Site l’internaute_ Création de la Tennessee Valley Authority. cndp.fr/revueTDC/882-73344.htm Partie III. linternaute.com/histoire/motcle/4757/a/1/1/crise_de_1929.shtml medarus.org/NM/NMTextes/nm_05_02_new_deal.htm Wikipedia_ New Deal boskitos.com/lycee/hg1_3e.htm Annexes. Annexe I-1.

Les actionnaires New-Yorkais dans la rue de Wall Street. Annexe I-2 Annexe I-3. Effet d’entraînement et mécanisme de la crise de 1929. Annexe I-4. Les paysans expulsés de leurs terres. Annexe I-5 Annexe II-1. Chronologie de la dévaluation de la livre Sterling et du Franc. [. ]

[. ] Néanmoins, l’échec du New Deal est discutable, différentes versions des faits s’opposent. Certains contestent la version d’un New Deal inefficace, alors que d’autres lancent des attaques virulentes à l’encontre des politiques anti-crise. On peut alors distinguer trois grands courants de pensée concernant le New Deal, nous verrons plus tard la réaction de certains hommes politiques, près de trente ans après la crise. -Vision progressiste. C’est la vision de ceux qui légitiment l’intervention de l’état sur le marché (Keynésiens). Ils affirment que le New Deal était véritablement la solution optimale pour lutter contre la crise. [. ]

[. ] -Vision politique. Sur le plan politique, il est clair que la crise économique de 1929 est avant tout un traumatisme pour la population américaine. Jamais dans son histoire, le pays n’a subi une telle crise, ce qui a entrainé le déchirement de son tissu social. La volonté du Président Roosevelt et sa ténacité a permis sur le plan social d’enrayer un traumatisme profond, la confiance du peuple est restaurée à défaut de progrès économiques visibles. C’est grâce à cette confiance et cet optimisme retrouvé que la crise de 1937, pourtant plus importante que celle de 1929 (baisse de la production de chômage multiplié par deux) a été finalement sans grave conséquence sur le plan politique. [. ]

[. ] Le président créé la Tennessee Valley Authority. Son rôle étant de produire de l’électricité, d’inciter les industries à s’implanter à proximité de la rivière Tennessee, valoriser économiquement la région, réduire considérablement le chômage, mettre fin aux inondations fréquentes et à améliorer l’agriculture peu développée dans cette région et cela en construisant des barrages, et en aménageant les bords du fleuve. Ce projet est colossal et nécessite donc une main-d’?uvre importante, beaucoup d’emplois sont donc créés. En 1933, le congrès américain vote la mise en place du National Industrial Recovery Act, son rôle est de lutter contre la déflation des produits industriels, d’ajuster les salaires aux prix des biens de consommation et d’inciter les entreprises à signer des codes de loyale concurrence. [. ]

[. ] La crise devînt donc d’ordre moral pour les habitants, et leur désespoir justifie le fait qu’ils se soient rabattus vers les partis extrémistes de l’époque. C’est ainsi qu’on vit l’arrivée d’Adolph HITLER au pouvoir en 1933 (en même temps que Roosevelt aux Etats-Unis). Des pays comme le Japon et l’Italie ont choisi d’annexer d’autres pays pour forcer l’importation des marchandises qui n’étaient plus accessibles par le commerce international et pouvoir ainsi continuer à faire marcher leur économie nationale. Au contraire au Etats-Unis la démocratie reprend pieds avec Roosevelt qui, le jour de son investiture le 4 mars 1933, essaya de redonner espoir aux- Américains. La seule chose dont nous devrions avoir peur, c’est de la peur elle-même, la peur irraisonnée et injustifiée qui paralyse tous les efforts pour transformer-cette-crise-en-progrès Il exprime par le biais de son discours l’idée que la crise n’est en fait qu’une crise de confiance. [. ]

À propos de l’auteur

Guilhem A. Etudiant Histoire contemporaine. XIXe, XXe et XXIe

La crise économique de 1929